analyse commune dernière mise à jour: juin 2018
L’Article 12(2)(a) QD et L’Article 17(1)(a) QD font référence à des violations graves spécifiques du droit international, telles que définies,
► le « Crime contre la paix » est lié à la planification, à la préparation, à l’initiation, à la conduite ou à la participation à un plan commun ou à une conspiration liée à une guerre d’agression. Il est considéré comme applicable uniquement dans le contexte d’un conflit armé international et serait généralement commis par des individus occupant une position d’autorité élevée, représentant un État ou une entité semblable à un État.,
► les « crimes de guerre » sont des violations graves du droit international humanitaire, commises contre une personne ou un objet protégé (civils, combattants mis hors de combat, comme en détention ou blessés, ou qui ont déposé les armes, ou des biens civils et culturels) ou par l’utilisation d’armes ou de moyens de guerre illicites. Les crimes de guerre ne peuvent être commis que pendant un conflit armé qualifié en conséquence en vertu du droit international humanitaire.,
ils peuvent être commis par des combattants/combattants, ainsi que par des civils, tant qu’il existe un lien suffisant avec le conflit armé. Cela signifie que l’acte doit avoir été « étroitement » lié au conflit armé.
la nature du conflit armé (international ou non international) est déterminante pour définir les éléments de crimes de guerre particuliers.
le conflit armé actuel en Afghanistan est considéré comme non international., Guerre de décembre 1979 à février 1989: internationale;
► les « Crimes contre l’humanité » sont des actes fondamentalement inhumains, commis dans le cadre d’une attaque systématique ou généralisée contre toute population civile., Les actes inhumains qui pourraient atteindre ce seuil lorsqu’ils sont commis en vertu ou dans le cadre d’une politique D’État ou d’organisation, comprennent: le meurtre, l’extermination, la torture, le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la persécution politique ou religieuse, l’emprisonnement ou toute autre privation grave de liberté physique en violation des règles fondamentales du droit international.,
les Crimes contre l’humanité peuvent être commis en temps de paix ainsi que pendant un conflit armé. Même un acte unique, pourraient tomber sous cette exclusion sol tant qu’il y est un lien vers une attaque généralisée ou systématique contre une population civile et l’acte est commis par quelqu’un qui avait connaissance de l’attaque et le lien de la loi à l’attaque.
afin d’établir si un crime de guerre ou un crime contre l’humanité a été commis, le responsable du dossier doit consulter les instruments internationaux pertinents.,
analyse de l’applicabilité de l’Article 12, paragraphe 2, point a), et de l’Article 17, paragraphe 1, point a) QD:
il convient de noter que le motif « crime contre la paix » n’est pas jugé particulièrement pertinent dans les cas de demandeurs originaires d’Afghanistan.
selon le COI, les groupes insurgés, L’état et les milices progouvernementales, ainsi que les civils en Afghanistan, peuvent être impliqués dans des actes qualifiés de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité.,
il convient de noter qu’en novembre 2017, Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) a demandé à la Chambre préliminaire III l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés liés au conflit armé en Afghanistan depuis le 1er mai 2003. L’examen préliminaire porte sur les crimes énumérés dans le statut de Rome qui auraient été commis dans le contexte du conflit armé entre les forces progouvernementales et les forces antigouvernementales., Il s & apos; agit notamment des crimes contre l & apos; humanité tels que le meurtre, l & apos; emprisonnement ou toute autre privation grave de liberté physique, les crimes de guerre tels que le meurtre, les traitements cruels, les atteintes à la dignité de la personne, le prononcé de peines et l & apos; exécution sans autorité judiciaire appropriée, les attaques intentionnelles contre des civils, des biens de caractère civil et des missions d & apos; assistance humanitaire, et le meurtre ou la blessure par trahison d & apos; un combattant ennemi. L & apos; examen préliminaire porte également sur l & apos; existence et l & apos; authenticité des procédures nationales relatives à ces crimes.,
L’implication de ressortissants afghans dans le conflit en Syrie, par exemple à travers la Division Fatemiyoun, pourrait également être envisagée sous ce motif d’exclusion.